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Savez-vous que les abeilles ont remplacé le canari du fond des mines, et sont devenues les sentinelles de l’environnement moderne ?
Connaissez-vous les effets positifs du miel pour mieux vous endormir le soir ?
Savez-vous qu’au moins 80 % des végétaux sont pollinisés par les abeilles et que 35 % de notre alimentation  dépend de leur travail ?

Le miel a mille et une vertus thérapeutiques, et fort heureusement, le monde médical s’en sert de plus en plus souvent.

Retrouvez ci-dessous quelques-uns de ses nombreux bienfaits.

Il convient aux diabétiques (en petites quantités 😉)

Comme dit dans ma newsletter, malgré sa forte teneur en glucides, le miel élève moins le taux de sucre sanguin que le glucose ou le saccharose.

Il soigne les plaies

Plusieurs études cliniques ont démontré l’efficacité du miel dans la guérison des brûlures et blessures cutanées. Ainsi, l’application de miel sur des brûlures partielles donne de meilleurs résultats que celle d’un antiseptique cutané: l’inflammation disparaît en seulement quelques jours, la plaie sèche rapidement et les chairs se reconstruisent plus vite.

En France, en Belgique, en Allemagne, les infirmières des services de chirurgie viscérale des Centres Hospitaliers combinent le miel de thym ou de châtaignier aux médicaments cicatrisants. Il est également de plus en plus utilisé dans les services des grands brulés.

Si les vertus cicatrisantes du miel ne sont plus à démontrer, il ne s’agit pas pour autant d’attraper le premier pot trouvé au fond du placard et d’en badigeonner sa plaie. Une plaie ou une brûlure représente une porte ouverte aux bactéries : le miel utilisé doit donc en être quasiment dépourvu. Il existe maintenant sur le marché des miels médicaux qui répondent aux normes pharmaceutiques et qui peuvent être utilisés pour cicatriser les plaies et brûlures.

Il traite les sinusites

Le miel contient un antimicrobien qui attaque les bactéries responsables de plusieurs infections, dont la sinusite chronique. Une étude conclut que les miels de ciste et de Manuka peuvent servir de traitement aux infections chroniques, souvent résistantes. Le miel de Manuka a un pouvoir antibactérien très élevé alors qu’il ne contient ni eau oxygénée, ni gluco-oxydase.

Il protége des caries

Le miel prévient la formation de la plaque bactérienne sur les dents grâce à une enzyme, la glucose oxydase, qui produit du peroxyde d’hydrogène (l’eau oxygénée). Les vertus antiseptiques de certains miels comme celui de l’arbre à thé permettent aussi de soigner les gingivites.

Il améliore la santé intestinale

Le miel a des effets positifs contre les troubles gastro-intestinaux comme les ulcères et les gastrites grâce à sa capacité à inhiber la bactérie Helicobacter pylori, la bactérie responsable de ces affections gastro-entérologiques. Par ailleurs le miel est utile pour les personnes souffrant d’acidité gastrique car son ingestion réduit cette acidité de 56 %. Le miel contient aussi des oligosaccharides aux effets prébiotiques qui améliorent la flore intestinale en favorisant la croissance des bifidobactéries et des lactobacilles présents dans l’intestin.

Il diminue le risque de maladies cardiovasculaires

Le miel contient de l’oxyde nitrique, une substance qui contribue à la dilatation des vaisseaux sanguins. Une consommation régulière de miel augmente la quantité d’acide nitrique dans la salive, le plasma et les urines.

D’autre part, le miel réduit les taux de cholestérol-LDL, de triglycérides et augmente le taux du cholestérol HDL, le bon cholestérol.

Il protége du cancer du sein

Des chercheurs de l’université Johns Hopkins ont étudié les effets de 35 miels sur des cellules mammaires en culture. Ils se sont aperçus que les flavonoïdes présents dans le miel pourraient avoir un effet protecteur. Toutefois aucune étude n’a pu mettre en évidence que les consommatrices de miel ont moins de risques de cancer du sein.

Pas de miel pour les bébés

La consommation de miel est déconseillée chez les enfants de moins d’un an. Il peut en effet recéler une bactérie appelée Clostridium botulinum responsable du botulisme.

Le système digestifs des plus petits ne permet pas toujours d’éviter le risque d’infection par cette bactérie et certains cas de botulisme chez des bébés ayant consommé du miel ont été rapportés.

Il est donc conseillé d’attendre l’âge de 1 an pour donner du miel aux enfants. Même si la bactérie Clostridium botulinum ne se rencontre que dans 5 à 10 % des miels selon les études. Et lorsqu’elle est présente, c’est généralement en faibles quantités.

Attention au miel du supermarché !

90 % des miels du supermarché sont importés… et viennent la plupart du temps de pays où les contrôles sont faibles et les fraudes courantes.

On trouve ainsi dans les miels de nos rayons :

  • Des pots qui ne contiennent pas un gramme de miel (mais uniquement du sirop de glucose)
  • Des étiquettes mensongères, notamment sur la provenance du miel (méfiez-vous par exemple des mentions « mélanges de fleurs sauvages » ou encore « élaboré en France »)
  • Des traces importantes de polluants et de pesticides

Et cela concerne tout autant les miels bio. Une enquête a trouvé plus de 90 molécules indésirables (pesticides, antibiotiques…) dans les 76 échantillons testés, y compris les miels bio 😱

Il y a bien sûr des exceptions, il faut donc être vigilant.e, bien lire les étiquettes et, surtout, se renseigner sur la provenance. Heureusement, beaucoup de petits producteurs locaux ont gardé un savoir artisanal et produisent un miel de qualité. Il y en a certainement autour de chez vous, renseignez-vous et allez vers eux.

Conclusion

Mille fleur, de montagne ou de lavande… Crémeux, solide ou dégoulinant… Les  abeilles nous font le plus des cadeaux.

A nous de le consommer intelligemment et en respectant ces merveilleuses travailleuses qui jouent un rôle prépondérant dans la sauvegarde de notre environnement.

Merci à elles ! 🐝🍯

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